Sortie à Digne le 17 juin

La maison et le musée d'Alexandre David Neel

Le samedi 17 juin, trente cinq personnes se retrouvèrent à Digne pour la visite, de la Maison Alexandra David-Neel, du musée relatant sa vie avec des objets rapportés d'Asie et le jardin entourant sa maison (appelée aussi Samten Dzong). Née en 1868 proche de Paris, elle est décédée en 1969 à Digne. Après un voyage, très jeune, au Sri Lanka elle devient exploratrice, reporter, ethnologue... tout au long de ses voyages qui la mène de l'Inde au Tibet . Elle est la première exploratrice Européenne a être entrée dans Lhassa, capitale du Tibet interdite aux étrangers.
 

Ses observations sont écrites dans une trilogie dont le premier volet est "Une Parisienne à Lhassa", elle est connue pour ses publications sur un système de pensée le boudhisme et le Lamaïsme religion prédominante au Tibet. Sa correspondance avec son mari retrace l'itinéraire d'une aventurière qui au cours de son existence est devenue l'une des plus grandes dépositaire occidentale de la sagesse orientale. Dans son livre "Mystiques et magiciens du Tibet" elle écrivait " mon but a simplement été de donner une idée de la manière dont sont envisagés, dans un des pays les moins connus du monde, certains faits rentrant dans le champ des études psychologiques"...
De retour du Tibet en 1928 elle achète 15000 m de terrain avec un cabanon et une ruine qui deviendra sa maison après restauration. Elle y vécut avec Aphur Yongden lama du sikkin suite au décés de son mari en 1941 et de Yongden en 1955 elle vécut avec une dame de compagnie Marie-Madelaine Peyronnet. A son décés sa maison deviendra Propriété de la Ville de Digne-les-Bains, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1996.   

Quelques objets dans le musée : Bouddha tibetain, triade et Thangka (peinture sur étoffe)...

Après cette visite passionnante sur la vie et le parcours extraordinaire d'une femme à son époque attirée par l'Asie et la spriritualité orientale, nous faisons un arrêt pour nous restaurer près du plan d'eau de la ville, avant de reprendre le car vers la dalle aux ammonites.

La dalle aux ammonites

Dans la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence, la dalle aux ammonites est située sur la route des clues de Barles. La dalle représente en fait la surface fossilisée d'un fond marin vieux de plus de 190 millions d'années. La spectaculaire accumulation de coquilles, souvent de grande taille et fortement ornées, a permis de mieux comprendre l'évolution des ammonites au cours du temps. Animaux marins, les ammonites sont les lointains ancêtres des pieuvres, sèches et calamars... Elles possédaient une coquille univalve en forme de spirale plus ou moins enroulée sur elle-même. Leurs tailles et leurs formes ont beaucoup changés et évolués au cours des millions d'années. Au moment où les ammonites mortes se sont déposées sur le fond marin, les Alpes n'existaient pas. L'importante déformation des sédiments compréssés avec d'intenses plissements et chevauchements vont engendrer la chaîne des Alpes...  Les couches se soulèvent d'ou l'apparition de strates obliques bien visible sur la dalle aux ammonites. 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2023